Comment as tu connu Médecins du Monde ?
J’ai commencé à être infirmière bénévole chez Médecins du Monde il y a 1 an. Un jour j’ai croisé la clinique mobile dans les rues de Montréal, je me suis rapprochée, j’ai discuté avec les infirmières et c’est à partir de là que la petite graine a germé dans ma tête. De fils en aiguilles je suis là aujourd’hui. Le but c’était de m’impliquer dans un bénévolat en lien avec mon métier d’infirmière. Et puis j’ai aussi une passion et une très grande curiosité pour les gens alors j’avais envie de m’engager pour eux. Pour faire du bénévolat, il faut une fibre humanitaire et il n’y a pas besoin de voyager pour ça. Le besoin il est ici, présent et maintenant. Donc être bénévole chez moi, au Québec, c’est local et c’est ça qui me plait.
Que fais-tu pendant ton bénévolat à Médecins du Monde ?
Je fais principalement des prises de sang. Ça prend 5 minutes à faire, mais on peut quand même en apprendre beaucoup sur la situation des gens et leurs parcours. Ici, les soins sont donnés gratuitement. Les personnes qui viennent à Médecins du Monde sont dans des situations précaires avec un P majuscule. Alors on fait notre maximum pour eux. Et parfois on voit des enfants malades, qui sont nés au Québec mais qui ne sont pas couverts par la RAMQ et qui ont besoin de soins de santé. C’est une injustice que je ne comprends pas. Moi aussi je suis née au Québec et j’y ai le droit, alors pourquoi pas eux ? C’est aussi pour ça que je suis bénévole et que je n’arrêterai jamais d’aider. Je me sens privilégiée, j’ai le coeur de le faire alors je m’engage.
Le bénévolat vous intéresse ? Engagez-vous !
Photo © Marion Quesneau
Un des rôles essentiels de ce travail, c’est celui de sensibiliser les services de santé pour éviter la stigmatisation.
Le service de Médecins du Monde, c’est comme une soupape pour le trop plein d’émotions que nous vivons.
« C’est important pour nous de ne pas interrompre nos services et que nos patients aient toujours accès à la clinique»
Marina est coordonnatrice de Médecins du Monde en Syrie.
Isabelle Bruand est responsable du pôle crise Irak Syrie, basée en Jordanie pour Médecins du Monde.
Je me sens très impliquée dans les questions d'accès à la santé ! C'est pourquoi je suis bénévole à Médecins du Monde
Mon travail, c'est d'aider les gens qui aident les gens
Avoir accès aux patients dans une relation intime, qui se construit très vite, c’est ça qui me motive!
Ce qui me touche le plus dans mon bénévolat auprès de Médecins du monde, ce sont les rencontre avec les gens.
« Le bénévolat est très important pour moi: je travaille au triage et j'ai aussi été infirmière bénévole. »
La clinique mobile a été marquante pour moi dans mon activité de travailleur de rue
« On ne fait pas tous face à la crise [sanitaire actuelle] dans des circonstances et des conditions qui sont égales. »
Être bénévole, ça a été quelque chose d'extrêmement important pour moi. Il faut pouvoir contribuer à la communauté.
L'aide de groupe offert par Médecins du Monde, c'est un outil essentiel pour prendre du recul
J’ai décidé de faire du bénévolat à Médecins du Monde parce que j'ai eu envie d’aider
Pour faire du bénévolat, il faut une fibre humanitaire. C'est au Québec que j'ai voulu m'engager !