Justine, peux tu nous parler de ton parcours ?
Je n’ai pas toujours été infirmière, c’est venu plus tard dans ma vie. Mais mon intérêt pour les autres et mon envie de m’engager dans la société font que je me suis tournée vers ce métier. Au fil des années, je me suis rendue compte qu’il y avait des inégalités dans les soins offerts et que certaines personnes étaient plus vulnérables. Je voulais être là pour ces personnes! Je suis arrivée à Médecins du Monde et je suis vraiment contente parce que c’est une petite structure qui nous permet de mettre toutes nos compétences au service des gens.
Comment se déroule ton travail à Médecins du Monde ?
On travaille main dans la main avec les travailleuses sociales et les médecins, on est pas confiné à une description de tâche. On est sur le terrain, on identifie des problèmes et on apporte des solutions. L’organisme travaille vraiment fort pour qu’il y ait un changement social et ça c’est vraiment important pour moi. Ce qui me touche le plus, c’est que l’accès à la santé n’est pas acquis pour tous. Et je pense aux enfants qui sont nés ici au Québec mais qui ne peuvent pas se faire soigner parce qu’ils dépendent du statut migratoire de leurs parents. C’est injuste : un enfant c’est le futur, on doit s’en occuper!
En savoir plus sur la clinique pour migrants
Photo © Marion Quesneau
« On ne fait pas tous face à la crise [sanitaire actuelle] dans des circonstances et des conditions qui sont égales. »
Cela prend une grande ouverture d'esprit pour faire du bénévolat à Médecins du Monde.
Être bénévole, ça a été quelque chose d'extrêmement important pour moi. Il faut pouvoir contribuer à la communauté.
L'organisme travaille vraiment fort pour qu'il y ait un changement social et ça c'est vraiment important pour moi
Un des rôles essentiels de ce travail, c’est celui de sensibiliser les services de santé pour éviter la stigmatisation.
Pour faire du bénévolat, il faut une fibre humanitaire. C'est au Québec que j'ai voulu m'engager !
« C’est important pour nous de ne pas interrompre nos services et que nos patients aient toujours accès à la clinique»
J’ai décidé de faire du bénévolat à Médecins du Monde parce que j'ai eu envie d’aider
Ce qui me touche le plus dans mon bénévolat auprès de Médecins du monde, ce sont les rencontre avec les gens.
La clinique mobile a été marquante pour moi dans mon activité de travailleur de rue
Marina est coordonnatrice de Médecins du Monde en Syrie.
Mon travail, c'est d'aider les gens qui aident les gens
Avoir accès aux patients dans une relation intime, qui se construit très vite, c’est ça qui me motive!
L'aide de groupe offert par Médecins du Monde, c'est un outil essentiel pour prendre du recul
Isabelle Bruand est responsable du pôle crise Irak Syrie, basée en Jordanie pour Médecins du Monde.
Je me sens très impliquée dans les questions d'accès à la santé ! C'est pourquoi je suis bénévole à Médecins du Monde