Jimmy est accompagnateur santé autochtone au sein de Médecins du Monde. Il fait le pont entre les communautés autochtones et le monde médical. Pour certains Autochtones en milieu urbain, les obstacles systémiques à l’emploi et au logement, l’absence de soutien social et le manque d’accès à des services adaptés à leurs besoins font en sorte qu’ils peuvent se retrouver marginalisés, en situation d’itinérance visible ou cachée.
« J’aime établir le contact entre le personnel médical et les patients que j’accompagne. Mon histoire permet de créer ce lien : j’explique d’où je viens, que je suis un Innu, que j’ai grandi sur la réserve en communauté. On trouve des réalités communes très rapidement. Par exemple, quand j’accompagne des aînés, je parle de mes grands-parents et de leur vie en forêt. Tout de suite, il y a quelque chose qui se crée. On commence à échanger sur la chasse, sur la pêche, sur la langue, sur la culture. Le lien est direct. Ça me permet d’être en confiance avec eux. Le défi de traduction se fait vraiment entre le personnel médical, qui s’exprime avec des termes médicaux, et le patient, qui peut avoir des difficultés à le comprendre. Moi, je vais faciliter le dialogue, prendre le temps avec le médecin d’expliquer de nouveau. Il y a une très bonne réception de la part des membres du personnel médical, ils comprennent vraiment le besoin.
Je visite aussi les organismes autochtones, les refuges, le centre d’amitié autochtone pour rejoindre les gens là où ils sont et nous faire connaître au sein des organismes.
Un des rôles essentiels de ce travail, c’est aussi celui de sensibiliser les services de santé. On veut éviter la stigmatisation des personnes qu’on accompagne. Ce n’est pas parce qu’elles sont dans un état de consommation ou qu’elles ont du mal à communiquer qu’il faut les exclure.
J’apprécie particulièrement la richesse des rencontres que je fais dans la rue et les accompagnements vers les services de soins de santé. J’aime vraiment mon travail. Les valeurs de Médecins du Monde me rejoignent, c’est stimulant et très valorisant. »
— Jimmy Siméon
Cela prend une grande ouverture d'esprit pour faire du bénévolat à Médecins du Monde.
L'organisme travaille vraiment fort pour qu'il y ait un changement social et ça c'est vraiment important pour moi
Ce qui me touche le plus dans mon bénévolat auprès de Médecins du monde, ce sont les rencontre avec les gens.
J’ai décidé de faire du bénévolat à Médecins du Monde parce que j'ai eu envie d’aider
« C’est important pour nous de ne pas interrompre nos services et que nos patients aient toujours accès à la clinique»
La clinique mobile a été marquante pour moi dans mon activité de travailleur de rue
L'aide de groupe offert par Médecins du Monde, c'est un outil essentiel pour prendre du recul
Un des rôles essentiels de ce travail, c’est celui de sensibiliser les services de santé pour éviter la stigmatisation.
Je me sens très impliquée dans les questions d'accès à la santé ! C'est pourquoi je suis bénévole à Médecins du Monde
Isabelle Bruand est responsable du pôle crise Irak Syrie, basée en Jordanie pour Médecins du Monde.
Le service de Médecins du Monde, c’est comme une soupape pour le trop plein d’émotions que nous vivons.
Pour faire du bénévolat, il faut une fibre humanitaire. C'est au Québec que j'ai voulu m'engager !
« On ne fait pas tous face à la crise [sanitaire actuelle] dans des circonstances et des conditions qui sont égales. »
Marina est coordonnatrice de Médecins du Monde en Syrie.
« Le bénévolat est très important pour moi: je travaille au triage et j'ai aussi été infirmière bénévole. »
Être bénévole, ça a été quelque chose d'extrêmement important pour moi. Il faut pouvoir contribuer à la communauté.